Ruinart est en faveur d'une consommation modérée de ses produits par le biais de Moët Hennessy, membre de l'organisation Wine in Moderation.
L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
Depuis bientôt 300 ans, Ruinart élabore ses vins en entretenant un dialogue avec le vivant, auquel la Carte Blanche 2024 rend hommage à travers de nouvelles éditions limitées. Partant de ce lien avec la nature, la Maison choisit de faire entrer en conversations avec le vivant des artistes aux convictions fortes. Ainsi, pour la première fois, elle fait appel à six artistes contemporains du monde entier, pour porter une vision collective à travers des interprétations artistiques engagées.
Parmi ces six artistes, certains s’intéressent davantage à la question du climat, d’autres plutôt aux problématiques de la biodiversité.
Andrea Bowers, plasticienne, conjuguant art et engagement, Thijs Biersteker dont les créations se fondent sur des données scientifiques, Marcus Coates impliqué à créer des nouveaux rapports au monde naturel, Pascale Marthine Tayou qui fait apparaitre l’esthétisme là où on ne l’attend pas, Henrique Oliveira et ses sculptures singulières mêlant le végétal et l’organique et enfin Tomoko Sauvage, artiste inspirée par la formation et la transparence des bulles…
Andrea Bowers est née en 1965 à Wilmington (Ohio, EU). Elle vit et travaille à Los Angeles. Militante pour les droits des femmes, des migrants, comme pour la défense de l’environnement, c'est une artiste engagée, dont les créations (dessins, sculptures, vidéos, installations …) sont entrées dans les plus grandes collections publiques, en particulier aux États-Unis. Pour Andrea Bowers, l'engagement politique et l'expression artistique sont indissociables.
"Mon travail consiste à sensibiliser sur mes engagements en leur donnant une forme plastique"
Henrique Oliveira est un artiste originaire de Sao Paolo au Brésil. Il réside et travail à Londres depuis 2020. Tandis que ses peintures évoquent une prolifération organique de couleurs, ses sculptures créent l’illusion de racines végétales qui surgissent dans l’environnement urbain. Réalisées en marqueterie de planches à partir de palettes recyclées – « tapumes » – elles évoquent les palissades de chantier des villes brésiliennes et les matériaux précaires des favelas. Sensible aux questions de développement durable, Henrique Oliveira s’inspire en effet de la dimension parasitaire de ces constructions, tout en soulignant l’enjeu d’un usage raisonné des ressources naturelles.
"Mes créations recréent une nature que nous avons trop longtemps prise pour acquise"
Marcus Coates, né en Grande Bretagne, est un artiste primé qui crée des installations éconumériques. À travers différents médiums : peinture, photographie, sculpture et installations sonores, Marcus Coates explore les rapports entre l'homme et la nature. Son travail consiste à créer des liens entre les individus et les espèces. Il est particulièrement connu pour ses films mettant en scène ses rencontres avec l'animal. Marcus Coates est aujourd'hui considéré comme l'un des artistes contemporains les plus importants sur les enjeux liés à l'art et au vivant.
« Une grande partie de mon travail est littéralement une conversation avec la nature. C’est moi en train de parler aux plantes et aux animaux ou essayant d’imaginer ce qu’ils peuvent dire ou faire. L’écoute, la compréhension, l’ouverture aux besoins des autres espèces et à ce qu’elles peuvent nous communiquer ».
Pascale Marthine Tayou est né à Yaoundé au Cameroun en 1967. Émigré en Suède, puis en France et installé depuis 2003 en Belgique, l'artiste puise son inspiration dans les imaginaires africains et européens en les hybridant. Ses créations sont souvent spectaculaires bien que créées avec des matériaux pauvres de récupération. Pascale Marthine Tayou a acquis une reconnaissance sur la scène internationale, notamment grâce à ses participations à la Documenta 11 (2002) de Kassel et aux Biennales de Venise de 2005 et 2009.
"Ce qui m'intéresse, c'est l'humain"
Thijs Biersteker est né aux Pays Bas en 1983. Il vit et travaille à Amsterdam. L'artiste se présente comme un défenseur engagé en faveur de l'écologie. Il collabore avec des scientifiques et des institutions internationales comme l'UNESCO pour sensibiliser sur l'urgence environnementale : le changement climatique, la perte de biodiversité, la déforestation.
Son travail part des données scientifiques et leur confère une forme plastique qui les rend facilement compréhensibles. Dans ses installations, la technologie est au service d’expériences de vulgarisation interactives.
« L’idée qu’il y a une différence entre l’homme et la nature doit disparaître aussi vite que possible."
Tomoko Sauvage est née à Yokohama au Japon. Elle vit et travaille à Paris. L'artiste a acquis une renommée internationale pour son approche expérimentale de la création sonore qui combine instruments traditionnels et technologie contemporaine.
Son parcours artistique est lié à son intérêt pour les qualités transformatrices des éléments naturels, notamment le milieu aquatique.
Sa pratique singulière se traduit par des recherches sur la formation des bulles et implique l'utilisation de "waterbowls", un ensemble de bols en porcelaine remplis de liquide.
En manipulant la surface de l'eau et en interagissant avec des hydrophones (microphones sous-marins), Tomoko Sauvage produit des sons inouïs qui effacent les repères entre l'organique et l'électronique.
"Je travaille avec les vibrations, qui sont l'expression des êtres vivants. Tout ce qui nous entoure est vibration et nous le sommes aussi."
Frédéric Dufour, Président de la Maison Ruinart