Le voyage d’Edmond Ruinart aux Etats-Unis en 1831 a servi de point de départ à une collaboration de la Maison avec l’artiste américain Dustin Yellin. Ce quadragénaire New-Yorkais est connu pour des œuvres réalisées à partir de multiples panneaux de verre qui sont chacun composé d’images fouillées et qui se superposent comme un mille-feuille donnant une impression de 3 D. Ses pièces, souvent immenses, s’inscrivent dans un univers fantastique où cohabitent approche scientifique et fantaisie.
Le 27 octobre dernier, amis privilégiés de la maison Ruinart et amateurs d’art étaient conviés à un dîner pour découvrir l’œuvre créée pour la Maison. Selon l’approche chère à l’artiste, « Edmond » est le fruit d’une superposition d’images et d’objets dont l’agrégat raconte une odyssée. En l’occurrence, la rencontre d’Edmond Ruinart avec des personnalités américaines clé (dont le président, Andrew Jackson), ses découvertes culinaires et touristiques et sa fascination pour l’esprit d’entreprise inhérente à ce pays. Dustin Yellin a construit son œuvre par petites touches impressionnistes, sorte de palimpseste moderne, non dénué d’humour.
La soirée se déroulait dans l’immense studio de l’artiste à la Pioneer Works, à quelques pas des rues de Brooklyn empruntées par Edmond Ruinart il y a plus de 180 ans. Un décor original, reflet de l’univers de Dustin Yellin, où les invités ont dîné entourés par ses créations. Au programme de cette réception, une performance de l’acteur Brandon Dirden, écrite et réalisée par Baz Luhrmann et sa femme Catherine Martin. Et bien sûr de délicieux accords mets et vins autour du Dom Ruinart Blanc de Blancs 2004, Dom Ruinart Rosé 2002 et de la cuvée emblématique de la Maison, le Ruinart Blanc de Blancs.
Comme en écho aux œuvres de Dustin Yellin et à son art des superpositions, les chefs avaient judicieusement utilisé les différents ingrédients qui ont façonné les expériences culinaires d’Edmond Ruinart aux Etats-Unis, comme le maïs, les pommes ou encore le blé.